Aujourd'hui, j'aimerais partager une lettre de Nichiren que je trouve originale et qui le montre encore sous un jour nouveau.
Il s'agit d'une réponse à Kubo-no ama Gozen, écrite au mon Minobu en 1281, vol VII, p 339.
Les racines de la bonne fortune,
J'ai bien reçu les divers dons que vous avez eu la bonté de me faire parvenir.
Les racines de la bonne fortune ne dépendent pas de l'importance des offrandes, grandes ou petites. Elles diffèrent considérablement selon les pays, les personnes et le temps. Si par exemple, ayant fait sécher de la bouse, on la réduisait en poudre, on la tamisait et la façonnait pour lui donner l'apparence d'un arbre santal, d'une femme, d'une divinité céleste ou d'un Bouddha, en la brûlant, on n'obtiendrait jamais qu'une mauvaise odeur.. De même, si l'on tue ou vole les autres et leur dérobe les premiers fruits de leur récolte, on aura beau faire don de ses gains dans l'espoir d'obtenir des bienfaits ou de créer de bonnes causes, ce don ne créera en définitive qu'ne mauvaise cause.
Le riche Sudatta était l'homme le plus riche d'Inde. Il fit construire le monastère de jetavana, et en fit don au Bouddha pour qu'il y réside. Pourtant ce monastère fut détruit par un incendie et il n'en reste plus la moindre trace. Cet homme au départ tirait sa richesse de la pêche et de la vente de poissons, par conséquent du fait d'ôter la vie. C'est la raison pour laquelle le monastère qu'il avait fait construire disparut.
Cela ressemble aux dons faits par les gens de notre époque. Ils peuvent paraître impressionnants mais ce sont tantôt des domaines acquis en faisant la guerre, tantôt une richesse obtenue en pressurant le peuple sans vergogne. Ces dons ont beau paraître de grands actes de dévotion envers le Bouddha, non seulement ceux qui les font ne pourront pas atteindre la boddhéité, mais leurs offrandes disparaîtront sans laisser de traces.
Je le répète, même sans faire de mal à quiconque et en faisant des offrandes sincères, il est parfois impossible d'atteindre la boddhéité. C'est comme planter une bonne graine dans un champs infertile. La graine elle-même mourra et ce sera une perte pour celui qui l'aura plantée. Même si une offrande est faite avec sincérité, si la personne qui la reçoit est mauvaise, cette offrande n'apportera aucun bienfait, au contraire, elle entraînera dans les mauvaises voies.
Les dons que vous m'avez fait parvenir ne sont pas destinés à Nichiren mais au Sûtra du Lotus. C'est donc au Bouddha Shakyamuni, Tahô (traduit par Maint-trésor par J.N Robert) et aux Bouddhas des dix directions qu'il incombe d'évaluer l'importance des bienfaits qui en résulteront.
Je vous ai déjà décrit les divers évènements qui se sont produits au cours de l'année qui vient de s'écouler. Mais je dois vous dire que je ne me souviens pas avoir subi, de toute ma vie, un froid aussi redoutable que celui que nous connaissons actuellement. La neige est tombée et s'est amassée en grande quantité. Même des personnes fermement résolues à venir me rendre visite trouvent la chose bien difficile. Dans ces conditions, m'avoir envoyé quelqu'un jusqu'ici est la marque d'une sincérité vraiment peu ordinaire !
Avec mon profond respect,
Nichiren.
Il faut savoir que Nichiren était fils de pêcheurs. Le passage sur la richesse provenant de la pêche, laisse à méditer sur le caractère sacré de la vie sous toute ses formes, axiome du Bouddhisme.
Voilà pour aujourd'hui, à bientôt.
dimanche 31 août 2008
samedi 30 août 2008
Re bon week end
Je voudrais indiquer que mon blog n'est pas reés commode : il ne sauvegarde pas. Donc je n'ai pas le temps de corriger mes fautes de frappes, ni mes fautes d'orthographe. Je m'en excuse.
A bientôt.
A bientôt.
Bon week end à tous
J'aimerais aujourd'hui partager avec vous une lettre de Nichiren, vol VII, p113, que je trouve trés belle.
Réponse à Kô nyûdô,
J'ai bien reçu les algues comestibles, deux sacs d'amanori, dix feuilles de wakame, un sac de komo et les champignons que vous m'avez fait parvenir.
L'esprit humain est inconstant ; il est insaisissable, en perpétuel mouvement. Lorsque j'étais dans la province de Sado, j'ai trouvé merveilleux que vous ayez foi en mon enseignement et j'admire, plus encore, la sincérité qui vous a poussée, malgré la distance, à envoyer votre mari jusqu'ici.
Nous vivons dans des provinces trés éloignées et, les mois et les années passant, je craignait que votre croyance ne se relâche. Mais vous faites preuve d'une foi toujours plus forte et vous accumulez les actions méritoires. C'est sans doute le résultat de liens, entre nous, encore plus anciens que ceux que nous aurions pu tisser au cours d'une ou deux vies.
Il est difficile d'avoir foi dan le Sûtra du Lotus. C'est pourquoi le Bouddha emprunte diverses formes, se changeant en un enfant, un parent ou une épouse pour nous inciter à croire en cet enseignement. Mais en ce qui vous concerne, vous êtes mari et femme, sans enfant. Il est dit dans le Sûtra : "...Les êtres humains en son sein (le monde des Trois Plans) sont tous mes enfants." (Sûtra du Lotus, chap 3). Par conséquent le Bouddha Shakyamuni, maître de la doctrine, est sans doute un père bienveillant pour Kô nyûdô et son épouse., Moi, Nichiren, je suis certainement votre enfant mais mon désir de sauver les habitants du Japon m'amène à résider pour le moment dans la région centrale du pays. Les actions méritoires que vous avez multipliées dans vos existances antérieures sont en réalité très précieuses.
Quand les Mongols envahiront le Japon, j'aimerais que vous veniez prendre refuge ici. Et, puisque vous n'avez pas de fils, quand vous serez trés âgés, pensez à venir vivre auprès de moi. Il n'est pas possible de demeurer indéfiniment au même endroit. Considérez que l'ultime demeure est l'état de Bouddha.
Avec tout mon respect,
Nichiren.
Lettre écrite au mont Minobu en 1275.
Réponse à Kô nyûdô,
J'ai bien reçu les algues comestibles, deux sacs d'amanori, dix feuilles de wakame, un sac de komo et les champignons que vous m'avez fait parvenir.
L'esprit humain est inconstant ; il est insaisissable, en perpétuel mouvement. Lorsque j'étais dans la province de Sado, j'ai trouvé merveilleux que vous ayez foi en mon enseignement et j'admire, plus encore, la sincérité qui vous a poussée, malgré la distance, à envoyer votre mari jusqu'ici.
Nous vivons dans des provinces trés éloignées et, les mois et les années passant, je craignait que votre croyance ne se relâche. Mais vous faites preuve d'une foi toujours plus forte et vous accumulez les actions méritoires. C'est sans doute le résultat de liens, entre nous, encore plus anciens que ceux que nous aurions pu tisser au cours d'une ou deux vies.
Il est difficile d'avoir foi dan le Sûtra du Lotus. C'est pourquoi le Bouddha emprunte diverses formes, se changeant en un enfant, un parent ou une épouse pour nous inciter à croire en cet enseignement. Mais en ce qui vous concerne, vous êtes mari et femme, sans enfant. Il est dit dans le Sûtra : "...Les êtres humains en son sein (le monde des Trois Plans) sont tous mes enfants." (Sûtra du Lotus, chap 3). Par conséquent le Bouddha Shakyamuni, maître de la doctrine, est sans doute un père bienveillant pour Kô nyûdô et son épouse., Moi, Nichiren, je suis certainement votre enfant mais mon désir de sauver les habitants du Japon m'amène à résider pour le moment dans la région centrale du pays. Les actions méritoires que vous avez multipliées dans vos existances antérieures sont en réalité très précieuses.
Quand les Mongols envahiront le Japon, j'aimerais que vous veniez prendre refuge ici. Et, puisque vous n'avez pas de fils, quand vous serez trés âgés, pensez à venir vivre auprès de moi. Il n'est pas possible de demeurer indéfiniment au même endroit. Considérez que l'ultime demeure est l'état de Bouddha.
Avec tout mon respect,
Nichiren.
Lettre écrite au mont Minobu en 1275.
vendredi 29 août 2008
Me revoilou,
Evidemment, j'ai oublier de préciser ma source. Il s'agit du volume V, bas de la page 217.
Scusi!
Scusi!
Bon courage à ceux qui rentrent de vacances
Nichiren Daïshonin est parfois réputé pour son extrémisme. J'ai donc envie de publier l'extrait d'une lettre qui va sans doute surprendre autant ses adeptes que ses détracteurs.
Lettre à Myômitsu Shonin,
"... Moi, Nichiren, je ne suis ni le fondateur d'une nouvelle école ni l'adepte moderne d'une école plus ancienne. Je suis un moine qui ignore les préceptes, je ne les observe pas plus que je ne les transgresse. Je suis une créature ordinaire, que l'on pourrait cimparer à un boeuf ou à un mouton, me préoccupant aussi peu de la sagesse que du manque de sagesse.
Pourquoi ai-je commencé à psalmodier comme je le fais?
C'est le destin du bodhisatva Jôgyô d'apparaître en ce monde pour propager les cinq caractères de Myôhô Rengué kyô. Mais, avant même son apparition, comme on parlerait dans un rêve, presque sans savoir ce que je faisais, j'ai commencé à réciter les mots Nam Myôhô Rengué Kyô, et je les récite désormais.
En définitive, ai-je raison ou non d'agir comme je le fais? Je ne sais, et personnene peut le dire de manière certaine. ..."
Lettre écrite au mont Minobu en 1276, à l'âge de 55 ans.
Myômitsu Shonin vivait à Kamakura.
Voilà de quoi méditer.
Bonne journée et à bientôt.
Lettre à Myômitsu Shonin,
"... Moi, Nichiren, je ne suis ni le fondateur d'une nouvelle école ni l'adepte moderne d'une école plus ancienne. Je suis un moine qui ignore les préceptes, je ne les observe pas plus que je ne les transgresse. Je suis une créature ordinaire, que l'on pourrait cimparer à un boeuf ou à un mouton, me préoccupant aussi peu de la sagesse que du manque de sagesse.
Pourquoi ai-je commencé à psalmodier comme je le fais?
C'est le destin du bodhisatva Jôgyô d'apparaître en ce monde pour propager les cinq caractères de Myôhô Rengué kyô. Mais, avant même son apparition, comme on parlerait dans un rêve, presque sans savoir ce que je faisais, j'ai commencé à réciter les mots Nam Myôhô Rengué Kyô, et je les récite désormais.
En définitive, ai-je raison ou non d'agir comme je le fais? Je ne sais, et personnene peut le dire de manière certaine. ..."
Lettre écrite au mont Minobu en 1276, à l'âge de 55 ans.
Myômitsu Shonin vivait à Kamakura.
Voilà de quoi méditer.
Bonne journée et à bientôt.
jeudi 28 août 2008
Je vous souhaite de passer une bonne journée
Excusez moi, mais je fais beaucoup de fautes de frappe, je ne suis pas trés douée pour recopier un texte. Donc dans le Sûtra que j'ai tapé hier il faut lire : "...voudrais-tu entendre les dix mérites inconcevables...", et j'ai oublié un de ces mérites. Il se trouve aprés "un esprit de patience chez les coléreux", "un esprit de zèle chez les indolents".
J'ai également publié une lettre de Nichiren où il parle des huit voies, celles ci sont aussi appelées l'Octuple sentier. Un enseignement bouddhique ancien énonçant les principes à observer pour parvenir à l'Eveil. Ce sont, les opinions justes, les pensées justes, les paroles justes, les actions justes, le mode de vie juste, les justes entreprises, l'attention juste, la méditation juste. Dans l'enseignement de Shakyamuni, l'Octuple sentier est considéré comme la voie au terme de laquelle on est délivré de la souffrance.
Merci de votre compréhension pour mes erreurs, à bientôt.
J'ai également publié une lettre de Nichiren où il parle des huit voies, celles ci sont aussi appelées l'Octuple sentier. Un enseignement bouddhique ancien énonçant les principes à observer pour parvenir à l'Eveil. Ce sont, les opinions justes, les pensées justes, les paroles justes, les actions justes, le mode de vie juste, les justes entreprises, l'attention juste, la méditation juste. Dans l'enseignement de Shakyamuni, l'Octuple sentier est considéré comme la voie au terme de laquelle on est délivré de la souffrance.
Merci de votre compréhension pour mes erreurs, à bientôt.
mercredi 27 août 2008
Bonne rentrée à tout le monde!
Aujourd'hui, j'aimerais partager avec vous, un passage du sûtra aux sens innombrables (ou infinis), considéré comme l'introduction au Sûtra du Lotus. La traduction en est toujours de Jean-Noël robert, le Sûtra du Lotus, aux éditions FAYARD.
Il s'agit du chapitre III, les dix mérites.
" "Fils de bien, voudrais -tu entendre les dix méeitesinconcevables en leur force qu'a encore ce texte canonique, ou non?"
L'être d'Eveil Grand-Ornement dit : "C'est avec plaisir que je les entendrai."
L'Eveillé dit :
Fils de bien, en premier lieu ce livre est capable de faire déployer la pensée d'Eveil aux êtres d'Eveil qui ne l'ont pas encore déployée, de susciter une pensée de misérocorde chez ceux qui sont dépourvus de bienveillance, de produire la grande pensée de compassion chez ceux qui se plaisent au meurtre, de susciter une pensée de joie conséquente chez ceux qui connaissent la jalousie, de produire un effet capable de renonciation chez ceux qui connaissent appétence et attachement, un esprit d'aumône chez les cupides, un esprit d'observance de la moralité chez les orgueilleux, un esprit de patience chez les coléreux, un esprit de concentration chez les distraits, un esprit de sagesse chez les stupides, une pensée de passage vers l'autre rive chez ceux qui n'ont pas encore pu y passer, une pensée tournée vers les dix biens chez ceux qui pratiquent les dix maux, une volonté de non-agir chez ceux qui se délècte de l'agir, un esprit de non-régression chez ceux qui sont en esprit de régression, u esprit sans infection chez ceux qui sont infectés, un esprit d'expulsion des passions chez ceux aux nombreuses passions. Fils de bien, voilà en quoi consiste le premier mérite de ce livre en sa force inconcevable."
Voilà! j'en profite pour remercier infiniment Jean-Noël Robert pour son travail. Cette traduction est une réponse à une prière. Je l'avais commencé il y a 10 ans, à sa sortie, et je viens seulement de l'achever cet été en vacances, d'une traite. Vraiment merci, cette traduction n'est peut être pas la plus accessible (j'ai passé du temps dans le dictionnaire), mais elle est vraiment fabuleuse, d'un style et d'une poésie qui résonne comme une musique.
Bon ben cela sera tout pour aujourd'hui, j'espère que ce texte vous a plu, à bientôt.
Il s'agit du chapitre III, les dix mérites.
" "Fils de bien, voudrais -tu entendre les dix méeitesinconcevables en leur force qu'a encore ce texte canonique, ou non?"
L'être d'Eveil Grand-Ornement dit : "C'est avec plaisir que je les entendrai."
L'Eveillé dit :
Fils de bien, en premier lieu ce livre est capable de faire déployer la pensée d'Eveil aux êtres d'Eveil qui ne l'ont pas encore déployée, de susciter une pensée de misérocorde chez ceux qui sont dépourvus de bienveillance, de produire la grande pensée de compassion chez ceux qui se plaisent au meurtre, de susciter une pensée de joie conséquente chez ceux qui connaissent la jalousie, de produire un effet capable de renonciation chez ceux qui connaissent appétence et attachement, un esprit d'aumône chez les cupides, un esprit d'observance de la moralité chez les orgueilleux, un esprit de patience chez les coléreux, un esprit de concentration chez les distraits, un esprit de sagesse chez les stupides, une pensée de passage vers l'autre rive chez ceux qui n'ont pas encore pu y passer, une pensée tournée vers les dix biens chez ceux qui pratiquent les dix maux, une volonté de non-agir chez ceux qui se délècte de l'agir, un esprit de non-régression chez ceux qui sont en esprit de régression, u esprit sans infection chez ceux qui sont infectés, un esprit d'expulsion des passions chez ceux aux nombreuses passions. Fils de bien, voilà en quoi consiste le premier mérite de ce livre en sa force inconcevable."
Voilà! j'en profite pour remercier infiniment Jean-Noël Robert pour son travail. Cette traduction est une réponse à une prière. Je l'avais commencé il y a 10 ans, à sa sortie, et je viens seulement de l'achever cet été en vacances, d'une traite. Vraiment merci, cette traduction n'est peut être pas la plus accessible (j'ai passé du temps dans le dictionnaire), mais elle est vraiment fabuleuse, d'un style et d'une poésie qui résonne comme une musique.
Bon ben cela sera tout pour aujourd'hui, j'espère que ce texte vous a plu, à bientôt.
vendredi 8 août 2008
Hellou
Un sujet qui me tient à coeur, ce qu'il se passera aprés ma mort. Nichiren a écrit une lettre sur ce sujet:
Réponse au seigneur Matsuno,
J'ai bien reçu le kan de pièces de monnaie, le shô d'huile, une robe et dix pinceaux pour écrire. Je ne sais comment vous dire à quel point j'apprécie la sincérité dont vous faites preuve depuis longtemps à mon égard, je laisserai donc le Sûtra du Lotus et le Bouddha Shakyamuni faire votre éloge.
Exactement comme je vous l'ai dit plus tôt, en tant que laïc, vous devriez réciter résolument Nam MyoHo Rengué Kyo matin et soir, jour et nuit, et constater les résultats au dernier moment de votre vie. (A ce moment là) hâtez vous vers la montagne de l'illumination merveilleuse, et regardez autour de vous dans toutes les directions. Vous verrez que l'univers entier est devenu la Terre de la lumière éternellement paisible. Le sol sera de lapis-lazuli, et les huit voies seront séparées par des cordes de d'or. Quatre sortes de fleurs tomberont du ciel, en pluie, et de la musique résonnera dans les airs. Tous les Bouddhas et les boddhisattvas seront présents, caressés par les brises de l'éternité, du bonheur, du véritable soi et de la pureté. Nous aussi, sans aucun doute, nous serons parmi eux. Telle est véritablement la splendeur du sûtra du lotus!
Je suis préssé par le temps et ne peux vous écrire davantage.
Avec mon profond respect,
Nichiren.
Le 9ème jour du 9ème mois de la 3ème année de Kenji (1277).
Réponse au seigneur Matsuno,
J'ai bien reçu le kan de pièces de monnaie, le shô d'huile, une robe et dix pinceaux pour écrire. Je ne sais comment vous dire à quel point j'apprécie la sincérité dont vous faites preuve depuis longtemps à mon égard, je laisserai donc le Sûtra du Lotus et le Bouddha Shakyamuni faire votre éloge.
Exactement comme je vous l'ai dit plus tôt, en tant que laïc, vous devriez réciter résolument Nam MyoHo Rengué Kyo matin et soir, jour et nuit, et constater les résultats au dernier moment de votre vie. (A ce moment là) hâtez vous vers la montagne de l'illumination merveilleuse, et regardez autour de vous dans toutes les directions. Vous verrez que l'univers entier est devenu la Terre de la lumière éternellement paisible. Le sol sera de lapis-lazuli, et les huit voies seront séparées par des cordes de d'or. Quatre sortes de fleurs tomberont du ciel, en pluie, et de la musique résonnera dans les airs. Tous les Bouddhas et les boddhisattvas seront présents, caressés par les brises de l'éternité, du bonheur, du véritable soi et de la pureté. Nous aussi, sans aucun doute, nous serons parmi eux. Telle est véritablement la splendeur du sûtra du lotus!
Je suis préssé par le temps et ne peux vous écrire davantage.
Avec mon profond respect,
Nichiren.
Le 9ème jour du 9ème mois de la 3ème année de Kenji (1277).
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